L’aïkido est un art martial particulièrement apprécié des femmes. Voici cinq bonnes raisons de vous lancer !
1. C’est Zen
L’aïkido est un art martial complet, fondé sur le principe de non-violence. Créé en 1929 au Japon par maître Ueshiba, il consiste à utiliser la force et l’énergie de l’adversaire en la retournant contre lui pour désamorcer son attaque. Un ensemble de techniques de projection et d’immobilisation, sans coups portés ni combats, qui charme par sa fluidité et ses enchaînements chorégraphiques.
2. Ça convient à toutes
Puisqu’on utilise la force physique de son adversaire, on n’a pas besoin d’être soi-même très puissant et musclé, ce qui séduit les femmes. Généralement beaucoup débutent l’aïkido entre 30 et 40 ans. Parmi elles, des ex-judokas et des sportives, bien sûr, mais aussi des femmes qui n’ont rien fait depuis longtemps. Celles qui ont pratiqué la danse ou le judo enfant acquièrent plus vite la gestuelle et la coordination. Mais, comme l’apprentissage est progressif, il convient quel que soit l’âge, les capacités physiques ou le passé sportif de chacun. L’essentiel ? « Avoir envie de s’investir et éviter de décréter dès la deuxième séance que l’aïkido n’est pas fait pour soi », insiste Micheline Tissier. Avec un brin d’humilité et l’envie de se dépasser, il faut un peu de temps pour acquérir la gestuelle mais, à raison de deux séances d’une heure par semaine, on progresse dès la fin du premier mois.
3. C’est top pour la ligne
On passe son temps à se déplacer, à tomber et à se relever. Résultat : on se dépense autant que lors d’un jogging, même si ce n’est pas la motivation première. Tous les muscles sont sollicités, le haut du corps lors des saisies et des coupes (quand on utilise ses bras comme des sabres pour parer l’adversaire), les abdominaux, les cuisses et les fessiers (quand on chute et quand on se relève). À partir de trois mois de pratique assidue, on se sent plus tonique, plus souple, on a plus de souffle et une meilleure coordination. Mais on ressent bien avant un regain d’énergie et de bonnes sensations.
4. Ça décrasse l’esprit
Lors de l’entraînement, on évacue les tensions et le stress accumulés dans la journée. La répétition des techniques, la recherche du mouvement juste et de la fluidité, la confrontation avec des partenaires d’âge, de sexe, de corpulence et de niveau technique différents développent la concentration, les capacités d’adaptation et d’anticipation, la persévérance. « Pour réussir face à un adversaire qui ne se laisse pas faire, il faut une bonne harmonie corps-esprit. Au début, on tâtonne, mais à mesure que l’on progresse, on prend de l’assurance et on se sent plus fort. » À la clé, plus de confiance en soi, un désir de perfectionnement et une meilleure gestion du stress, utiles aussi à l’extérieur du dojo.
5. C’est ludique
On pratique en kimono. On découvre le rituel de courtoisie et de respect qui préside à l’esprit du budo (saluer le dojo, le professeur et ses voisins de tatami, plier sa tenue…). On mémorise le nom des rôles (uke, celui qui attaque, tori, celui qui défend) et des techniques en japonais (comme l’irimi, un mouvement d’entrée en spirale, qui permet d’aborder l’adversaire). Une escapade d’une heure qui devient l’occasion de s’évader du quotidien en abordant une autre culture.
On s'habille comment?
La tenue idoine. L’aïkido se pratique en kimono blanc et pieds nus. Pour une première séance, un pantalon de jogging et un t-shirt suffisent. Ce n’est qu’une fois gradée que vous investirez dans la jupe-culotte noire (hakama).
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